“Avec les “Polyptiques”, Soulage condense et intensifie les effets picturaux en réduisant ses moyens. “La vrai peinture, c’est continuer à renoncer”, écrit-il. Dégagée de toute référence au monde, la peinture ne cesse d’interroger la “réalité” du tableau. (…) Après quarante ans de peinture, avec une rigueur ascétique que certains ont appelé jansénistes ou cisterciens, il conduit magistralement ses reflexions sur la lumière, l’espace et le temps, par le noir seul qui sollicite nécessairement le regard du spectateur”. Exposition présentée du 13 juin au 27 septembre 1992.
